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5 raisons pour lesquelles un matin comme tous les autres peut partir en vrille

10/12/2021

Il y a des matins où tout roule. Enfin, plus ou moins. Et puis, il y a des matins où vous vous dites: arggggghhh, je ferais mieux de retourner dans mon lit et de ne plus en bouger...  Cela vous parle? 

 

Des escapades nocturnes aux colères... Petit compte rendu.

  1. Escapades nocturnes. En plein milieu de la nuit, la lumière s’allume dans la salle de bains. C’est la petite dernière. Je grommelle.
  2. Escalades nocturnes bis. Un peu plus tard... Je dors bien, d'un sommeil profond. Jusqu’à ce que j’entende du raffut. Ma moitié a disparu dans l'une des chambres d’enfant. Il revient, jurant et râlant... "Devine qui était sur l’armoire?" Je suppose qu'il s’agit de la petite dernière... Je replonge dans mon sommeil ô combien rare et donc tellement bienvenu.
  3. Des pensées négatives bien trop tôt. La petite dernière tousse. On se lève. Bon, d’accord, je traîne un peu. Ma moitié entre dans la salle de bains. Je ne laisse jamais les fenêtres totalement ouvertes lorsque les enfants sont à la maison... combien d’accidents n'y a-t-il pas avec des enfants assis devant leur moustiquaire et qui tombent... Glups.... J’enlève le shampoing de mes oreilles en essayant d’effacer de ma rétine l’image d’un de mes enfants tombant de la fenêtre...
  4. Un bricolage à l’aube. Je suis trempée dans la salle de bains dans une position pas très confortable. La petite dernière entre. Je dois couper quelque chose MAINTENANT. MAINTENANT. Sainte mère de Dieu... Je suis là à couper quelque chose avec des ciseaux en plastique... Pourquoi? Aucune idée. J’ai froid, mais mon enfant s’échauffe, parce que cela ne va pas assez vite. À l’aide!
  5. Colère. Il devient tout doucement évident que la petite dernière n’a pas assez dormi. Le petit-déjeuner à peine terminé, c’est la guerre entre les deux petites. La cadette dit que le livre à découper est à elle et non à sa sœur... Qui a tout découpé. Et moi avec elle, puisqu’elle me l’a demandé.
    Réfléchis maman, réfléchis. Reste calme, aie conscience de tes forces. Sans oublier que tu n’as encore avalé qu'un seul café. Cela aurait pu attendre deux cafés, mais non.
    J'interviens et j’essaie de détendre l’atmosphère. "Ok, d’accord. Tu l’as trouvé où, ce livre?" je demande à la benjamine. "En baaas". En terrain neutre, donc. Zut. "Mais je vois ici que l’exercice porte sur la lettre R... Cela signifie qu'il s’agit donc de matériel de première année. Êtes-vous déjà en première année, mademoiselle? Non, je ne pense pas. Ce doit donc être à ta sœur..."
    "Oui mais...." La benjamine éclate en sanglots et se lamente avec force. Elle a quand même droit à un livre, non? Snif, snif, renifle, renifle... Et je me dis: nom d'un chien, c’est quand déjà, l'heure du coucher?

Olé, les jours sombres...

Elles ont enfin franchi la porte ce matin. Mais je peux déjà vous dire une chose:

 

  • La numéro 2 est sur le point de tomber malade.
  • Et elle n’a pas beaucoup dormi.
  • Et c’est précisément avec elle que je vais chez le coiffeur ce soir. À 17 heures.

Ce qui veut dire qu’à 18 heures, elles seront dans le canapé à pleurnicher de fatigue. Et que cela sera consolé à grands coups de tartines au choco. Nous voilà dans les jours les plus sombres de l’année, olé olé!


Je crois que je vais reprendre un café. :-)