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11 (petites) différences entre les vacances avec et sans enfants

30/07/2021
Voix De Maman
Par Voix De Maman

Quand vous avez des enfants, force est de constater que les vacances ne sont plus vraiment comme avant... Voici quelques légères différences.

Le trajet aller et le trajet retour

  1. Tout commence par un trajet en voiture, pour arriver à destination. Vous le savez tous et toutes : on s’arrête toutes les deux heures pour permettre à tout le monde de s’aérer. Et à chaque fois, avant de repartir, vous demandez : « Personne ne doit faire pipi ? » La réponse est toujours claire et nette : « Nooon ! » Cinq minutes plus tard, alors que vous venez de vous engager dans la circulation, une petite voix venant de la banquette arrière vous dit : « Je dois faire caca ». Bon, d’accord, vous n’aviez pas posé explicitement cette question-là.
  2. Ou alors... Vous êtes dans les embouteillages. Et flûte, il ne manquait plus que ça. Et là, à nouveau une petite voix : « Je dois faire pipi ». « Ouille, poussin, on est dans les embouteillages. Tu ne sais pas attendre un peu ? » « Noooon ! » Heureusement, un enfant de trois ans n’a aucun problème à faire pipi les fesses à l’air sur la bande de secours.
  3. Si tout se passe bien, quand vous prenez la route, votre voiture est bien rangée, avec les jouets à l’arrière pour les enfants... Et aux pieds, devant, à manger et à boire, une tututte de secours... Une heure plus tard, cet ordre s’est transformé en véritable chaos. Boissons, biscuits, jouets, vestes, chaussures... il y en a partout. P.A.R.T.O.U.T.
  4.  Et en tant que maman, vous le savez bien, il vous faudrait des bras élastiques qui pourraient aller partout, dans toutes les directions. Et aussi une tête capable de tourner à 180 degrés. Surtout quand vous êtes en route depuis un petit moment, et que la recherche d'un jouet ou l’autre nécessite une souplesse hors pair.
  5. Ah une dernière chose : il est évident que d'ici la fin du voyage, vous connaîtrez par cœur toutes les comptines et autres chansons enfantines en vogue...

Sur place

  1. Aah ! Les vacances. Pouvoir faire la grasse matinée. Regarder le réveil, et se retourner sous la couette. Car plus besoin de réveil, en fait. Plus d'heure pour se lever, youpie ! « Mamaaaan, je suis réveillé ! » Euuh, quoi ? Qui ?
  2. C’est bien dommage qu'ils ne connaissent pas la grasse matinée, ces mouflets. D’un autre côté, tout d'un coup, la journée semble nettement plus longue. Tout le monde a pris son petit-déj avant 9 heures, et on peut même aller se promener avant le repas de midi. Quand on partait en vacances à deux, la journée commençait en fait un peu avant midi.
  3. La soirée par contre, pouvait se prolonger jusqu’aux petites heures. Alors que maintenant, on dort avec les enfants dans la chambre. Et prendre une cuite en vacances, cela revient souvent à boire une petite coupe au lit, en sifflotant. Et incroyable mais vrai, je m’endors souvent alors que mon verre n’est qu’à moitié vide!
  4. C’est cliché, mais c’est aussi tellement vrai : si les enfants sont heureux, les parents sont heureux. Cela n’a en effet aucun sens de traîner les enfants dans un musée qui ne leur fait pas du tout envie. Ils ne vont pas s’amuser, et donc vous non plus. Mais bon, ils doivent parfois aussi savoir faire des choses que maman aime faire (et cela se résume en fait à une chose : rester assis sur une chaise tranquillement pendant 15 minutes, histoire que maman puisse savourer son café en terrasse au soleil). Il faut l’avouer, la plupart du temps, je me plie à ce qu'ils ont envie de faire. Vous imaginez donc bien que je suis redevenue une pro du coloriage et du puzzle.

Le retour à la maison

Une fois rentrée à la maison, une chose vous attend de pied ferme : une montagne de lessive. Et c’est peu dire. C’est stratosphérique. Gigantesque. Et pour trier, ranger, vider les valises, je peux bien évidemment compter sur de « l’aide ». Ces petites mains aidantes  qui vont farfouiller dans la lessive triée... Ou retrouver le jouet que je viens de ranger pour le laisser traîner sur le tapis... Zen!

La conclusion

Nous avons dansé, joué, pleuré, ri, ronchonné, discuté. Nous avons eu beaucoup de temps pour l’autre. Et j’en ai vraiment profité. Mais ce qui me ferait vraiment du bien maintenant, c’est deux jours (il ne me faut même pas plus) pour penser à moi et à rien d’autre. Un tête-à-tête entre moi et mes oreillers ! Avec le soleil, évidemment.