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Halte au stress pour les mamans: mon astuce pour les grandes stressées

12/02/2021

J’ai du mal à gérer mon stress. Et ce qui n’aide pas, c’est que je suis du genre multitâche. Cela peut sembler tendance et donner l’impression que j’essaie de me mettre en avant... mais pas du tout. Cela me fatigue énormément. Heureusement, depuis peu, j’ai trouvé une façon de déstresser.

Mode mombie

Nos soirées sont généralement assez intenses, comme dans beaucoup de familles. Il y a la plus petite, adorable mais souvent crevée, mais aussi sa grande soeur qui va à l’école primaire et a beaucoup de choses à raconter.


Lors de ces soirées, dans un bon jour (quand j’ai encore assez d’énergie), je passe la cinquième vitesse. Rien ne peut m’abattre, je suis capable de relever tous les défis (enfin presque). Mais souvent, je suis en mode mombie, raide de stress, multitâche enclenché, je me creuse la tête, je rumine, je téléphone (ma grande dit à raison que je n’arrête jamais).


Et j’ai beaucoup de mal à trouver le calme. J’ai déjà essayé le yoga, mais cela me stresse plus qu’autre chose d’essayer d’arriver à l’heure au cours de yoga... J’ai même une fois brisé mon pare-brise arrière dans un parking souterrain en me garant en vitesse (pour ma défense, c’est à cause de ces satanées structures souterraines en béton). Le mot ‘cool’ ne fait pas partie de mon vocabulaire...

Le plus beau moment

Ces derniers temps, les choses ont toutefois changé. C’est un peu grâce à ma petite dernière, qui est plutôt du genre chill. Auparavant, je n'y allais pas par quatre chemins pour le rituel du coucher (on se brosse les dents, je lis une histoire et au lit), mais je me suis adaptée à son rythme. Je dois m’installer près d’elle dans le lit, lui raconter une histoire et faire un câlin. Et ce câlin peut durer longtemps. Mais je dois dire que c’est le plus beau moment de la journée. Un peu comme si, à chaque fois, le monde arrêtait de tourner.


Cela apaise le vacarme de la journée. Cela nous apaise toutes les deux.


Et tout ce que j’entends encore, c’est sa petite voix. Et tout ce que je vois encore, c'est sa frimousse. Ses grands yeux plongés dans les mieux. Sa tête blottie contre la mienne, comme dans un nid. Sa place.


Je la vois essayer toutes ses tututtes, pour trouver la bonne. L’une, puis l’autre. Je l’entends raconter des histoires de bandits et de lapins. Je respire son odeur, caresse ses joues.


Je n’ai pas peur de dire que, souvent, j’appréhende un peu cette première partie de la soirée, avec le trajet, les cartables et les sacs à dos, le repas du soir et le moment un peu chaotique du bain. Il faut ranger, courir dans tous les sens, éteindre les incendies.


Mais cette deuxième partie de la soirée remet tout dans l’ordre. Rien ne me rend aussi zen que ce câlin avec ma cadette. Et cela me permet d’être plus à l’écoute pour les histoires de la plus grande, qui a aussi son câlin avant d’aller se coucher. Je m’apaise, et toute cette agitation sort de ma tête. Et cela vaut tout l'or du monde.


Je ne peux qu’en conclure que j’aurais parfois tout intérêt à écouter davantage ma fille de 3 ans. Pas toujours, évidemment, ce serait un peu fou. Mais parfois, les enfants ont de bonnes idées. Une femme avisée m’a dit il y a peu: "En fait, l’enfant nous raconte ce dont il a besoin". Je pense qu'inconsciemment, c’est ce dont nous avons besoin aussi.