Nous nous aimons et aimons nos enfants, c’est une évidence. (Euh chéri, tu peux confirmer, s'il te plaît?) Et nos deux petits loulous nous ravissent. Mais bon, on se dispute davantage. Cela semble un peu tabou de rejeter la faute sur les enfants. Et pourtant, ils sont souvent à l’origine de notre énervement.
1. Grâce à eux, nous sommes toujours fatigués
"Papaaaa. PAAAAAPAAAAA! J’ai fait un prout. J’ai fini. PAAAAAPAAAA!"
Voilà comment commence notre journée. Tous les jours. À 6 heures. Et quand vous êtes fatiguée, les petits défauts de votre conjoint prennent des proportions de dingue. Du genre "Tu ne frottes jamais l’eau sous le robinet..." ou "Ces bouteilles vides partout, ça m’énerve!".
Ridicule? Quand on dort ridiculement peu, pas vraiment!
2. Notre premier est un tout-petit
Et les tout-petits, ça aime bien être contrariant. Ils veulent les chaussettes avec les palmiers, celles qui sont introuvables évidemment, sinon ils ne veulent pas mettre leurs chaussures. Et si ces chaussettes ne sont pas à leur place, devinez à qui c’est la faute? 'L’autre' évidemment. Ils recrachent votre sauce tomate parce qu’elle est trop acide et votre conjoint n’est pas assez rapide, évidemment. Ils sont contrariants. Souvent. Si souvent. Et généralement quand vous êtes sur le point de partir. Cela vous parle?
3. Un ou plusieurs enfants peuvent parler simultanément
Vous applaudissez encore parce que votre bébé vient de dire 'boum' ? Cela ne va pas durer. Ces petits moulins à paroles vous empêchent de parler de ces disputes ridicules. Et une question évidente, du genre "Comment était ta journée?" ne recevra évidemment aucune réponse. Quand votre enfant voit un gland qu'il veut jeter à des écureuils invisibles... Et que vous devez le rassurer après, parce qu'il pense que les écureuils, ça mord. Ou quand il demande tout d'un coup de l’eau. Puis un bonbon en forme d'ourson. Et dans l’intervalle, il dit quelque chose d’adorable, qui vous fait bien rire. Tout ça, c'est possible. Mais une bonne discussion entre adultes? Oubliez l'idée!
Je pense que les disputes vont de pair avec les jeunes enfants. Nous le comprenons aujourd'hui mieux qu’avec notre premier. Et, heureusement, cela nous aide à relativiser. Car notre richesse est toujours plus grande que nos désagréments.